Sonntag 25. Feb 2024 , von 17:00
Concert en collaboration avec la Société des Concerts de la Ville de Bulle
Direction : Marc Leroy-CalatayudSoliste : Bruno Luisoni, hautbois
Charles Ives (1874-1954) : Symphonie n°3 The Camp meeting
Richard Strauss (1864-1949) : Concerto pour hautbois en ré
Charles Ives (1874-1954) : The unanswered question
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Symphonie n° 35 Haffner
.L’année 1946.
D’un côté de l’Atlantique, un concert met à l’honneur Charles Ives, le père de la musique moderne américaine. Déjà bien âgé, il accède à la notoriété du grand public, et l’on joue lors de ce concert pour la première fois deux oeuvres qui deviendront mythiques, sa 3ème symphonie «Camp meeting» et «The unanswered question». Deux oeuvres audacieuses, novatrices, modernes, toutes deux composées en 1908 et qui trouvent enfin une occasion de naître.
De l’autre côté de l’océan, l’Europe se remet à peine de la guerre. Richard Strauss, alors âgé de 82 ans, se tourne avec nostalgie vers le classicisme. Sa fascination pour Mozart l’amène à écrire des pièces plus simples, lumineuses, de forme plus traditionnelle. L’excellent Bruno Luisoni, hautbois solo de l’OCF, nous fera le plaisir d’interpréter le Concerto pour hautbois du compositeur bavarois, créé en 1946 également. Strauss aurait d’ailleurs certainement apprécié d’entendre la «Haffner», une des symphonies les plus célèbres de Mozart, pour terminer ce concert en feu d’artifice.
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1946
Jenseits des Atlantiks findet ein Konzert statt zu Ehren von Charles Ives, dem Vater der modernen nordamerikanischen Musik. Erst im hohen Alter wurde Ives einem breiten Publikum bekannt. An diesem Konzert wurden zwei Werke zum ersten Mal gespielt, die später legendär werden sollten: seine dritte Sinfonie «Camp meeting» und «The unanswered question» - zwei kühne, innovative, moderne Werke, die beide 1908 komponiert worden waren und endlich zur Uraufführung gelangten.
Diesseits des Ozeans erholt sich Europa gerade erst vom Krieg. Der 82jährige Richard Strauss wendet sich mit Nostalgie dem Klassizismus zu. Seine Faszination für Mozart brachte ihn dazu, einfachere, leuchtende Stücke in traditionellerer Form zu schreiben. Bruno Luisoni, ausgezeichneter Solo-Oboist des FKO, wird für uns das ebenfalls 1946 entstandene Oboenkonzert des bayerischen Komponisten interpretieren. Strauss hätte es übrigens sicher genossen, die «Haffner-Sinfonie», eine der berühmtesten Sinfonien Mozarts, zu hören, mit der das Konzert in einem Feuerwerk schliesst.
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