Uniphonies Fribourg 2013

Eglise du Collège St-Michel

Frank Martin, In Terra Pax
Gioacchino Rossini, Stabat Mater Chœur de chambre de l’Université de Fribourg
Orchestre de Chambre Fribourgeois
Classes de chant de la Haute Ecole de musique (HEMU)
Pascal Mayer, direction Le Chœur de chambre de l’Université de Fribourg, l’Orchestre de Chambre Fribourgeois et les élèves des classes de chant de la Haute Ecole de musique (HEMU) présentent In terra pax de Frank Martin. Cette œuvre classique exprime l’aspiration universelle à la paix, la soif inscrite en chaque homme d’une paix durable et définitive. Pas étonnant que le directeur artistique des Uniphonies Fribourg, le chef Pascal Mayer, de Grolley (FR), ait choisi de présenter cet oratorio breve pour la deuxième édition du festival. Depuis plusieurs années, le fondateur et chef du Chœur de Chambre de l’Université de Fribourg (CCUF) questionne la condition humaine. Convaincu que le sens de l’œuvre musicale n’apparaît que dans le partage entre le compositeur, les interprètes et ceux qui écoutent, Pascal Mayer explore avec conscience le propos sonore et invite les auditeurs à participer à cette quête.
Pour écrire sa partition, Frank Martin a imaginé l’état d’esprit des auditeurs de Radio Genève le jour lors de la proclamation de la fin de la deuxième guerre mondiale. Le public de mars 2013 sera-t-il aussi touché que celui du 7 mai 1945 ? Sans doute car le compositeur genevois, décédé en 1974, exprime dans un langage musical d’une rare clarté les souffrances de la guerre, la délivrance, l’espoir, la vie qui renaît et l’appel au pardon. Pascal Mayer est également heureux de monter le Stabat Mater de Gioacchino Rossini. Peu interprétée en Suisse romande, cette œuvre est l’une des plus tardives du brillant compositeur d’opéra. Le CCUF la remet au goût du jour comme il l’avait fait il y a 20 ans pour la Petite messe solennelle. Ceux qui aiment les airs du Barbier de Séville ou de Guillaume Tell retrouveront la verve et l’élan du compositeur dans cette prière médiévale figurant la douleur de Marie devant la croix. Chaque soliste chante un air virtuose bouleversant. Mais les deux magnifiques chœurs a capella et la fugue finale montrent bien le lien avec la musique sacrée. www.unifr.ch/uniphonies/fr ou www.unifr.ch/uniphonies/de